Tunis (dpa) – Le programme « Sport pour la santé mentale et la cohésion sociale » (SMHSC, selon l’acronyme anglais) de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) sera déployé dans dix pays africains. Initié en partenariat avec l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et l’Agence française de développement (AFD), ce programme vise à lutter contre les impacts sociaux négatifs de la pandémie de la Covid-19, a annoncé la FIFA. Les pays africains concernés sont la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Maroc, la Namibie, le Sénégal, le Togo, la Tunisie, et l’Ouganda.
Finançant des initiatives entre 10.000 et 30.000 euros, le programme SMHSC s’adresse à des structures pré-identifiées. Les projets cibleront les groupes vulnérables comme les enfants et les jeunes, les filles et les femmes et les personnes réfugiées, particulièrement touchés par les répercussions de la pandémie, a précisé la FIFA. L’accent sera mis sur les thèmes de la santé mentale, du bien-être et de la cohésion sociale. Les projets seront déployés sur une durée maximale de six mois à compter de janvier 2022.
Tous les sports sont éligibles. Les projets utilisant le football et/ou ciblant les personnes en situation de handicap seront valorisés, a-t-on poursuivi. Le programme SMHSC sera également déployé en Asie (Indonésie, Pakistan, Inde), en Amérique Latine (Colombie, Équateur), au Moyen-Orient (Jordanie, Liban, Irak du Nord) et dans les Balkans Occidentaux (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Macédoine du Nord, Serbie).
« Nous sommes fiers de créer à nouveau ce partenariat avec l’AFD et cette fois-ci avec la contribution d’un nouveau partenaire comme la GIZ. Cela nous donne l’opportunité de toucher de nouvelles régions du monde et de bénéficier d’une nouvelle expertise », a déclaré Kenny Jean-Marie, Directeur des services aux associations membres de la FIFA.
« La pandémie actuelle nous a tous mis au défi et a exacerbé les inégalités existantes. Les enfants et les jeunes ont été particulièrement touchés », a indiqué, pour sa part, Jens Elsner, Chef de programme, Sport pour le développement à la GIZ. « Plus que jamais, il est devenu évident que le sport améliore la santé mentale et le bien-être psychosocial, renforce la résilience et favorise le rétablissement après des expériences traumatisantes », a-t-il dit.