Après ce décret nommant Moussa Moïse Sylla Directeur de l’information a la présidence, j’ai pensé à vous, quand je dis vous, je veux parler ici du grand homme, Lamine Guirassy. J’ai pas retenu mes larmes cette nuit et j’ai dit que c’est pour bientôt. Cette lettre va certainement vous surprendre, vous toucher, vous mettre en colère et vous plonger dans l’incompréhension. Pourtant cet écrit fait de mots sincères était un geste essentiel pour moi de parler de votre larme. Par ce motif, dans vos yeux j’ai vu de vives émotions et d’affection que vous avez eu pour l’homme qui voudrai vous dire adieu avant de partir, avant de s’en aller dans un ailleurs où on parlera des destinées de la nation.
Ces larmes de Lamine disaient ceci : tu t’en va en laissant mon coeur léger, mon coeur riche de beaux souvenirs partagés avec toi. Tu me laisse avec un coeur allégé de toute angoisse, stress et de sentiments négatifs. Les relations humaines ne sont pas toujours faciles. Certaines sont réconfortantes et valorisantes. d’autres sont blessantes, dénigrantes et paralysantes. Mais, toi Moussa Moïse tu as été une autre école pour moi dans cette entreprise. Ainsi va la vie… C’est ainsi que vivent entre eux les hommes et les femmes de ce monde. Ta loyauté m’a beaucoup appris, m’a beaucoup donné, elle m’a beaucoup pris… La vie peut être belle et très cruelle, dés fois injuste. Comment continuer avec alors que ton absence me brisera ? Comment continuer à dire je t’aime quand l’amour se fait infidèle ?
Comment accepter la fatalité du destin qui expose un être aimé à une douloureuse maladie ou à une grave accusation ? Mes larmes ne trouveront pas toutes les réponses à ces questions existentielles. Mais pourtant, je sais que la vie peut être belle. Que rien n’est plus beau que le sourire d’un enfant, que l’amour d’un père pour sa fille ou son fils, que l’affection et l’amour inconditionnel d’une maman pour sa reine. Ah oui ! À l’heure de ton dernier passage dans les locaux d’Hadafo médias surtout avec l’équipe des grandes gueules, je crois que je peux le dire : la vie est une formidable aventure qu’il vaut le coup d’être vécue pleinement. Cette vie est un cadeau qui nous est offert de la naissance à la mort, de la bonne promotion et d’une autre aventure. Tu as été ce cadeau que Dieu m’a offert. Moussa Moïse Sylla merci d’avoir voyager avec moi sur la rivière de ma vie. Merci d’avoir été si loyal envers moi. Merci d’avoir été de bons vents qui me faisaient aller de l’avant surtout avec tes investigations. Merci d’avoir été un bon passager de mon train personnel qui est Hadafo médias. Certains ont du descendre plutôt de ce train de ma vie, mais toi tu as toujours été a la hauteur. Merci Moussa Moïse Sylla. Je voudrais dire tu me manquera mais ma langue, mes larmes m’empêchaient de m’exprimer. Je te retrouverai dans un monde plus beau, plus radieux mon Moussa, mon inspecteur Kolombo, mon ami donc bonne chance a toi.
Par Aly Badara Akila, journaliste analyste politique !
625406393.
C’est un grand parolier qui s’exprime