Excepté le stade du 28 septembre de Conakry construit avec un financement du Budget National de Développement au temps du Président feu Ahmed Sekou Touré (1964 précisément), l’État guinéen n’a construit aucune infrastructure sportive à dimension internationale après plus d’un demi-siècle de souveraineté politique et économique.
Je précise que le stade Général Lansana Conté de Nongo est un don de la République populaire de Chine. Pour la petite histoire, il importe de rappeler aux uns et aux autres que lors du sommet Sino – Africain ténu en novembre 2003 à Addis Abeba, la 4ème économie mondiale à l’époque, a décidé de marquer sa présence sur notre continent par la construction des grandes infrastructures.
Il est important de rappeler qu’à l’absence des infrastructures sportives et des moyens, la Guinée ne devait pas rêver des trophées continentaux comme la Coupe d’Afrique des Nations de Football. Sans infrastructures de qualité, pas de résultat sportif.
Je tiens à féliciter les mécènes Antonio Souaré et KPC qui ont investi les fonds personnels pour offrir des espaces de jeu à la jeunesse guinéenne. Merci également aux présidents Mathurin Bangoura et Bouba Sampil pour leur implication personnelle avec Nimba Mining et la CBG dans la rénovation du stade de l’amitié de Kamsar et le stade de la mission de Kaloum.
Il faut penser à investir dans les infrastructures sportives et travailler sur un projet à long terme pour envoyer la Guinée au sommet du sport. Des années 60 à nos jours, les dirigeants n’ont pas pensé au développement de ce secteur.
J’espère que l’actuel numéro 1 du pays nous offrira un Palais des Sports multidisciplinaire avant la fin de la transition. Avec 15 millions de dollars américains, la Guinée aura Conakry Arena à l’image de la Kigali Arena au Rwanda et de Dakar Arena au Sénégal.
Avec une salle de Conakry Arena, la Guinée peut organiser la Coupe d’Afrique dans toutes les disciplines sportives exceptées le football, la natation, le cyclisme…
Pour terminer, je tiens à préciser que le sport est un facteur de stabilité, de santé et surtout d’éducation.
Lu chez Djibril Firawa Touré