Quand diriger ce n’est plus prévoir ou de préférence quand la politique n’est plus « l’art de rendre possible ce qui est nécessaire, », donc pour avoir des postes plus dignes et illégaux qui n’ont plus besoin de compétences sous le couvert d’une notion moins crédible et des gangs armés de plumes acerbes sans bilan dans tout le pays, il ne faut pas s’attendre a des hommes et des femmes compétents dans des postes qu’il faut. Mais pour qu’on puisse continuer comme au pont de Madina, la ruelle lointaine de ses vipères au pouvoir est une autre histoire. L’espoir du 5 septembre tarabiscoté et le rêve des gens dans les quartiers populaires de la Guinée, par tous les moyens il faut faire équipe à l’équipe de vipère qui ne sait que faire l’éloge de son prince charmant et surtout que ce dernier n’aime que ça, balafré.
Refaire des blasonements comme si on vivait avec le régime Condé. L’administration politisée et récompensée par des décrets dévalorisés et même des insulteurs publics et aux armagu des Aravis qui ont de pantalonnade couchés hier dans les ailes de la France, bornés d’arrogance hier, champions face à Alpha Condé, aujourd’hui nommés sont devenus des vrais Baltasars. Ces gerfauts et éperviers qui hier, étaient les chouchous, venus pour changer l’image du pays avec cette lueur d’espoir qu’avait le peuple à leur égard est aujourd’hui dans l’eau comme le visage perdu de la cougar de l’Élysée. L’aiglettes des vautours, classe des ex mendiant de l’Europe, suceur de sucre aujourd’hui activent une action revancharde alors qu’au fond, ils ont un bilan qui ressemble à celui de la vendeuse de nuit qui sort mais qui revient avec la même somme tout le temps. Des criminels aux plumes déchargés des charges affreuses, puis devenu secrétaires et ministres aux postes déshonnêtes, de fameux intellectuels légaux, serait finalement sélectionné le jour où tout est possible chez eux sous les rafales de discours et de communiqués peignés de fautes. Ces mendiants de la trempe pour former un » dream tram », des cadres mariés à l’argent se soutiennent alors que le travail pour lequel ils sont là, est abandonné en laissant le peuple souffrir.
L’état de droit ou l’exercice démocratique est irréconciliable avec l’impunité. Lorsqu’un crime est organisé, des manifestants réprimés dans le sang, la justice voudrait que les coupables soient condamnés et les victimes indemnisées. Pourtant dans mon pays dirigés par des amateurs légaux, il arrive que dans le pays depuis des temps, les bourreaux ne soient pas inquiétés et que les appels des victimes restent lettre morte. C’est ce qu’on appelle » impunité ». Lorsque règne l’impunité, les bourreaux sont de plus en plus arrogants. Ils pensent qu’ils sont capables de tout faire. Comme ils ne sont pas punis pour ses actes qui rabaissent l’administration, certains sont en effet, n’ont seulement libres de recommencer mais comme le cas de Toto de mon pays, ils rêvent aussi d’avoir des postes sublimes pendant que d’autres interprètent la permissivité comme un encouragement à commettre davantage de violation de nos lois. Des Loïs qui maintiennent un climat délétère dans lequel aucune paix durable ne peut s’épanouir surtout avec des vrais Totos dans nos administrations publiques. Toujours l’impunité érode des droits humains.
Vu que ce n’est pas mon affaire et que je ne suis pas dans leur passim, nos vipères à cornes continuent le règne. Et, c’est avec ça un état se développe selon eux. Donc, il faut faire la politique de son prince charmant même si sur le terrain, on voit pas de bilan propice.
Bienvenue en Guinée, la rencontre des cadres perdus !
Aly Badara Akila, journaliste panafricain !