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Rwanda : Projet pour la gestion des déchets dangereux

Selon Kigali, ce projet devrait bénéficier à environ 300 000 Rwandais dont la moitié sont des femmes.

Le Rwanda a lancé un projet quinquennal pour améliorer la gestion des déchets toxiques et chimiques dangereux provenant notamment des secteurs industriels et économiques. Intitulé « projet de gestion des déchets dangereux », cette initiative est financée à hauteur de sept millions de dollars par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

Elle sera mise en œuvre par l’Autorité rwandaise de gestion de l’environnement (REMA), en partenariat avec des parties prenantes des secteurs public et privé. Le projet porte sur l’élaboration d’un cadre juridique pour la gestion saine des produits chimiques, des déchets dangereux et toxiques ainsi que des alternatives plus sûres, a indiqué la REMA.

Il prévoit également d’identifier les types, les volumes et les lieux d’emplacement de produits chimiques, de déchets toxiques et dangereux, et de déterminer les secteurs générant ces déchets. Son lancement marque, en effet, le début de l’implémentation d’un plan d’action national pour l’économie circulaire, a fait remarquer le ministère rwandais de l’Environnement.

Des emplois verts

Selon ses initiateurs, le projet, qui prévoit de renforcer l’introduction de l’approche des 3RV (Réduire, Réutiliser, Recycler et Valoriser) dans des industries et secteurs économiques prioritaires, devrait bénéficier à environ 300 000 Rwandais dont la moitié sont des femmes, d’ici 2027.

« Ce projet aidera le Rwanda à inventorier et à comprendre les quantités et les types de déchets dangereux, à sensibiliser les différentes catégories de personnes qui sont au centre de la production de ces déchets et à proposer les meilleurs mécanismes pour les éliminer, ce qui créera des emplois verts dans le processus de collecte, de transport et d’élimination », a déclaré Juliet Kabera, directrice générale de la REMA.

En outre, il empêchera l’entrée au Rwanda des produits chimiques contenant des polluants organiques persistants (POP), du mercure (Hg) et du biphényle polychloré (PCB), entre autres. Ce pays a fait de grands pas en avant dans la gestion des déchets depuis son interdiction des sacs en plastique en 2008 et l’installation d’un centre de recyclage des déchets électroniques en 2018.

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