Après l’édition de l’année 2018, Niamey, la Capitale du Niger, accueille de nouveau le TO-LAC, tournoi de lutte africaine de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (CE-DEAO), dont le démarrage a eu lieu ce vendredi 17 mars 2023 dans la splendide arène natio-nale de lutte
Le tournoi a été officiellement lancé par le ministre de la Jeunesse et du Sport de la Répu-blique du Niger, SE Adamou Sékou Doro, en présence de SE N’Dri Guillaume GNAMIEN, Re-présentant Résident de la CEDEAO au Niger, représentant la Commissaire chargée du Dé-veloppement Humain et des Affaires sociales Prof. Fatou Sow Sarr, de M. Franchis Chuks Njoaguani, Directeur du Centre de Développement de la jeunesse et des Sports de la CE-DEAO, d’Ambassadeurs et Représentants des institutions internationales, ainsi que de nom-breux invités.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture du tournoi, le ministre Sékou Doro, a souli-gné que l’édition 2023 du TOLAC qui est un important cadre de partage, de brassage et d’inté-gration de la jeunesse de la Communauté de l’Afrique de l’Ouest sur le plan sportif et culturel, est placé sous le thème « la CEDEAO des Peuples : Paix et prospérité pour tous ». Ce tournoi, a indiqué, le ministre nigérien des Sports, Adamou Sékou Doro, se doit d’être cet espace convivial, ciment de la nouvelle ère de paix et de stabilité à laquelle aspire les peuples de la région.
Prenant la parole auparavant SE N’Dri Guillaume GNAMIEN, Représentant Résident de la CEDEAO au Niger, représentant la Commissaire de la Commission de la CEDEAO, chargée du Développement Humain et des Affaires sociales, Prof. Fatou Sow Sarr, a dit que la lutte africaine pratiquée aujourd’hui au sein de notre communauté ouest africaine, resonne dans le monde entier comme peuvent l’attester l’adoption de notre lutte dans les programmes des jeux de la francophonie et dans le monde à travers la mise en place d’une Commission de Lutte Africaine par la Fédération Internationale de Lutte (United World Wrestling).
« Le TOLAC est l’un des grands rendez-vous sportifs annuel de notre Communauté. Adopté comme sport communautaire en novembre 1986 par le Conseil des ministres de la CEDEAO, la première édition du tournoi de lutte africaine s’était tenue ici même, à Niamey, en 2001 avec la participation de trois pays (Niger, Nigeria et Burkina Faso). Aujourd’hui, quatorze (14) Etats membres ont répondu présents à notre invitation, preuve de l’importance de ce tournoi dans le calendrier sportifs des fédérations. » a affirmé SE N’Dri Guillaume GNAMIEN.
Aujourd’hui où toutes les communautés du monde s’affirment à travers une identité sportive, notre plus grand objectif sera de continuer de propulser notre modèle de lutte traditionnel avec notre Code Spécifique, au-delà de notre Communauté et d’en faire un sport identitaire africain, voire Olympique, a-t-il ajouté.
SE N’Dri Guillaume GNAMIEN, a dans son discours, insisté sur la place prépondérante à ac-corder aux femmes, parce que la CEDEAO, c’est l’égalité des chances, c’est le Genre. Il a exhorté toutes les délégations, le CDJS et tous les partenaires à penser à une compétition féminine pour les prochaines éditions du tournoi de lutte africaine de la CEDEAO.
Il a en outre affirmé qu’au-delà de toute adversité et de toute opposition, le sport dans son ensemble est un vecteur de paix et de cohésion sociale ; ce qui résume parfaitement la nou-velle vision 2050 de la CEDEAO : « La CEDEAO des peuples : paix et prospérités pour tous ».
A noter que, 13 pays ont répondu présent pour cette 12ème édition, avec chacun des lutteurs inscrits dans les 5 catégories qui s’affronteront du vendredi 17 au dimanche 19 mars 2023.
